et de leurs qualités distinctives; et le fils reprenait : «Ô mon père, tu vois «bien que ces animaux ressemblent aux rats. » Le père niait cela, il le réprimandait et lui disait : « Quelle différence n'y a-t-il pas entre les mou<< tons et les rats! » Pareille chose arrivait pour la viande des bœufs et des chameaux; car le garçon n'avait vu, dans son cachot, rien que des souris ou des rats, et il pensait que les autres animaux étaient tous de la même espèce que ces derniers. «C'est là ce qui se passe trop souvent chez les hommes quand il s'agit de choses nouvelles. Ils sont aussi atteints de la manic de les exagérer, afin d'exciter l'admiration, ainsi que nous l'avons exposé au commencement de l'ouvrage. Or donc, que l'homme ait recours à ses règles ou principes, qu'il s'observe soi-même avec soin, qu'il sache distinguer ce qui est possible de ce qui est impossible, par son intelligence éclairée et son naturel droit. Il admettra tout ce qui entre dans la zone ou le cercle de la possibilité, et ce qui est en dehors, il le rejettera. Nous n'entendons point parler ici de la possibilité intellectuelle absolue, car son cercle embrasse ce qu'il y a de plus vaste, et elle n'assigne aucunes limites entre les événements; mais nous voulons seulement indiquer ce qui est possible, en tenant compte de la matière même, ou de la substance, ou de la nature de la chose. Lorsque nous considérons l'origine de telle chose, son espèce, sa différence (avec d'autres), ou ses attributs, ainsi que l'étendue de sa grandeur et de sa force, nous prononçons notre jugement sur ses rapports ou états, suivant toutes ces circonstances, et nous concluons en disant que tout ce qui sort de sa sphère est impossible. Or, dis : «Ô Dieu, mon <maître, augmente ma science!» (Korân, xx, 113.) Nous nous bornerons à faire observer: 1o que la seconde partie de ce fragment réfute et détruit les doutes élevés dans la première; 2o que ces doutes portent sur les relations verbales attribuées à Ibn Batoutah, lesquelles different sur plusieurs points importants du récit que nous possédons, et qui seul doit nous occuper; 3o enfin, que tout ce que notre voyageur a dit jusqu'ici sur l'Inde, se trouve suffisamment confirmé par les ouvrages d'historiens renommés, tels que Firichtah, Khondémîr, etc. Il mérite donc toute confiance. ADDITIONS ET CORRECTIONS Page 39, ligne 3 du texte, suppléez (1) à la fin de la ligne. P. 237, 1. 8 de la traduction, au lieu de des lisez de. SUPPLÉMENT AUX ADDITIONS ET CORRECTIONS DU tome deuxième. أحضرت ....... اترجه du teste, lises و Page 16, ligne 9 ; et 1. 14-16 de la traduction, lisez : En effet, un poëte, voyant qu'on avait placé un citron devant le Sâbib (Ibn 'Abbâd), composa, etc. P. 17, 1. 10 du texte, la bonne leçon est sans doute. Par conséquent, 1. 14-15 de la traduction, lisez : Les marins, dans ce pays, rament étant debout et droits. P. 139, i. 9 de la traduction, au lieu de (la joliette) lisez (la petite salée). Melon ou pastèque de Khârezm, 15.- Anecdote, 16.- Désert entre Khârezm et Bokhâra, 19.- Alcât, 20. Wabkéneh, 21. - Bokhâra, 22. · Récit historique sur ibid. Anecdote, 32. Autre anecdote, ibid. En- trévue du voyageur avec Thermachîrîn, 33. — Piété de ce prince, 36.- Anecdote, ibid. - Boûzoun, 40.- Ther- machîrîn est déposé, ibid. Puis emprisonné, 42. Incertitudes sur son sort définitif, 43.— Curieux détails à ce sujet, 44. Boûzoun est hai par les musulmans, 47.— Khalîl, 48.- Boûzoun est vaincu et étranglé, 49. - Thous, 77. · Le 65.- Anecdote, 70.—Meurtre du jurisconsulte Nizhâm eddîn, ibid. Mélic Wernâ, 73. — Djâm, 75. - His- toire du cheikh Chihâb eddîn, 76. mausolée de Ridha, 78. — Tombeau du calife Hâroûn arrachîd, 79.—Sarakhs, Zâweh, ibid.— Neïçâboûr, 80. Anecdote, 81. Besthâm, 82. Hendokhîr (An- dékhoûd?), Kondoûs et Baghlân, ibid. La montagne Hindou Couch, 84. Anderâb, Pendj Hîr, 85. Voyage dans l'Afghanistan et Câboul.... - - - Les de la première partie des voyages d'Ibn Batoutah, 92. Notre voyageur commence la seconde partie de sa relation - -- - Description du bérîd ou de la poste, p. 95. Le sultan de l'Inde est informé de tout ce qui concerne les étran- gers qui se rendent dans son pays, 97.- -Jl tes honore, 98. Présents de l'étranger au sultan, et de celui-ci à l'étranger, ibid. Du rhinocéros, 100. La ville de Djénâny, 101.--La peuplade des Sâmirah (Soûmarah), ibid. Son émîr Ounâr, 102. La ville de Sîwacitân ou Sihwan, 103. Anecdote sur Ounâr, etc., 105. Trajet sur le fleuve Sind ou Indus, 109. — Lâhery, 112. Anecdote, 116. – Arrivée à Moltân, 117. - Départ pour Dihly, Arrivée dans l'Inde proprement dite... Aboûher, p. 125. Arbres et fruits de l'Inde, ibid. — Les grains ou céréales, 130. Combat, 134. Le fort d'Aboû Baqhar, 135. Adjoûdéhen, ibid. 888 93 125 Description, p. 146. - Dihly proprement dite et Sîry, ibid. -Toghlok Abâd et Djîhân Pénâh, 147.— Mur de Dihly, 148. Portes, 149. Mosquée principale, 150. Des deux grands bassins situés à l'extérieur de Dihly, Récit de la conquête de Dihly, et notice historique sur les 180. - - - L'émîr Kothb eddîn Aïbec, p. 162. Le sultan Chems eddîn Lalmich ou Altemich, 164. — Le sultan Rocn ed- dîn, 166.-L'impératrice Radhiyah, 167. · Nâssir eddîn, 168. — Le sultan Ghiyâth eddîn Balaban, 170. Aventure extraordinaire de ce prince, 171. Le sultan Mo'izz eddîn, 175. Le sultan Djélâl eddîn, Chihâb eddîn, 189. Le sultan Kothb eddîn, 191.. Le sultan Khosrew khân, Nâssir eddîn, tan Ghiyâth eddin Toghlok châh, 201. Son fils médite contre lui une rébellion, mais son projet avorte, 208.- 196. - Le sul- 161 Son portrait, p. 216. Portes du palais de ce sultan, sa salle d'audience, et ordre suivi dans ces lieux, 217. Audiences, 221.— Admission des étrangers et des por- teurs de cadeaux en présence du sultan, 225. De la manière dont on présente au sultan les cadeaux de ses agents, 226. — De la sortie du sultan lors des deux prin- cipales fêtes, et de ce qui se rattache à ce sujet, 228. De la séance que tient le sultan le jour de la fête, du trône principal et de la plus grande cassolette, 232. De l'ordre qu'on observe quand le sultan arrive de |