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MM. E. AMÉLINEAU, AUG. AUDOLLENT, A. BARTH, R. BASSET, A. BOUCHÉ-
LECLERCQ, J.-B. CHABOT, E. CHAVANNES, P. DECHARME, L. FINOT,
1. GOLDZIHER, L. KNAPPERT, L. LEGER, ISRAEL LÉVI, SYLVAIN LÉVI,
G. MASPERO, P. PARIS, F. PICAVET, C. PIEPENBRING, ALBERT REVILLE,

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Les sources auxquelles nous avons puisé, pour rédiger ce mémoire, sont au nombre de quatre :

1) C'est-à-dire de chef d'ordre religieux. Nous exprimerions en français une idée analogue en nous servant du mot de directeur spirituel; ceci revient à dire que ne pas appartenir à une confrérie, c'est se déclarer membre de celle du diable.

2) Pour la transcription de l'arabe en français, nous adoptons les règles sui

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très rares où nous transcrivons I, nous le rendons par' (apostrophe). Dans quelque cas nous transcrivons par g; le g devra toujours être prononcé dur. C'est le système de transcription que nous avons adopté dans notre grammaire arabe (Premiers éléments de la langue arabe, Genève, 1896). En général nous transcrivons d'après la prononciation locale marocaine (j, suppression fréquentes des voyelles, etc.). Pour les noms de lieux ou de personnages très connus ou au contraire mal connus, nous conservons l'orthographe courante ou supposée. Nous ne mettons pas la marque du pluriel français au terme arabe singulier, excepté aux mots arabes passés dans notre langue. Notons enfin que nous donnons toujours les dates en années de l'ère chrétienne.

1o Les rapports consulaires qui nous ont été communiqués dans les villes marocaines ainsi que les renseignements qui nous ont été fournis dans les Légations européennes à Tanger pendant notre séjour au Maroc (octobre 1900-mars 1901);

2o Les renseignements et les documents qui nous ont été donnés ou confiés au Maroc par des particuliers européens, résidant depuis longtemps dans cet empire;

3o Les témoignages que nous avons recueillis directement ou indirectement auprès des indigènes, en particulier auprès de Marocains affiliés aux confréries et de dignitaires de ces ordres. Il y a souvent lieu de se défier des informations données par les affiliés, qui ont une tendance fort compréhensible à exagérer l'importance de leurs confréries. Les ordres, d'une manière générale, soutiennent leurs membres et réciproquement les ressortissants des confréries font valoir l'autorité et la puissance de leurs sociétés;

4° Les ouvrages publiés en Europe et en Algérie sur les confréries religieuses musulmanes, et d'une manière générale tous ceux où des savants ou des voyageurs européens ont traité du Maroc et de l'Afrique septentrionale.

Il est évident que, de toutes ces sources d'investigations, les plus précieuses sont celles qui sortent du sol marocain. Il importe donc de dire ici quelques mots du but que nous avons poursuivi, dans la mission dont nous avons été chargé au Maroc en 1900-1901, mission qui nous a fait parcourir une grande partie du territoire chérifien, de Tanger à Marrakèch et à la chaîne du Grand Atlas 1.

Cette mission consistait dans une enquête sur l'Islam marocain au point de vue religieux et social. La propagande islamique en Afrique, qui tend à faire de ce continent tout entier, au point de vue religieux et social, une terre musulmane, est dans un rapport étroit de relation avec le déve

1) Le lecteur trouvera une brève relation de notre voyage dans le Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du nord (3o trimestre 1901) et dans l'Asiatic Quarterly Review (october 1901).

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